samedi 18 novembre 2006

Le Nouveau Réalisme : un recyclage poétique du réel

Le Nouveau Réalisme a été fondé en octobre 1960 par une déclaration commune dont les signataires sont Yves Klein, Arman, François Dufrêne, Raymond Hains, Martial Raysse, Pierre Restany, Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Jacques de la Villeglé ; auxquels s’ajoutent César, Mimmo Rotella, puis Niki de Saint Phalle et Gérard Deschamps en 1961.
Leur travail collectif, des expositions élaborées ensemble, s’étend de 1960 à 1963, mais l’histoire du Nouveau Réalisme se poursuit au moins jusqu’en 1970, année du dixième anniversaire du groupe marquée par l’organisation de grandes manifestations. Pour autant, si cette prise de conscience d’une « singularité collective » est déterminante, leur regroupement se voit motivé par l’intervention et l’apport théorique du critique d’art Pierre Restany, lequel, d’abord intéressé par l’art abstrait, se tourne vers l’élaboration d’une esthétique sociologique après sa rencontre avec Klein en 1958, et assume en grande partie la justification théorique du groupe.
C’est aussi à Pierre Restany que l’on doit d’avoir défendu le Nouveau Réalisme sur la scène internationale face à l’émergence d’un art américain, le Pop Art, soutenu économiquement par un réseau de galeristes et de collectionneurs.
Les artistes et leurs Œuvres
Arman (1928, Nice)
Arman, Chopin’s Waterloo, 1962.
Morceaux de piano fixés sur panneau de bois 186 x 302 x 48 cm.
Parmi les objets utilisés par Arman, ce sont indéniablement les instruments de musique qui ont donné lieu aux plus nombreuses manipulations : colères, coupes, accumulations, combustions, tirages en bronze et assemblages.Arman explique d’ailleurs par une expérience personnelle négative de l’univers musical son agressivité envers les instruments de musique. Ainsi Chopin’s Waterloo fut-il réalisé à l’occasion d’une exposition intitulée Musical Rage à la galerie Saqqarah de Gstaad en 1962. Lors du vernissage, Arman réalisa devant le public la destruction d’un piano droit à coups de masse et en fixa sur un panneau préparé à l’avance les éléments.
Selon Arman, la structure formelle des objets détruits dans les colères détermine l’esthétique de l’œuvre et lui accorde un caractère baroque ou cubiste selon qu’y prédominent les courbes ou les droites. Chopin’s Waterloo appartient ainsi à la série des œuvres « cubistes », rappelant, au-delà des matériaux utilisés, la filiation dont Arman s’est toujours montré soucieux entre son œuvre et celle des inventeurs du papier collé et de l’assemblage
César ( 1921, Marseille - 1998, Paris )
César, Ricard, 1962.
Compression dirigée d'automobile 153 x 73 x 65 cm.
En insistant sur « la découverte de la nature industrielle et urbaine », sur l’appartenance de ces œuvres à l’univers technologique, Pierre Restany occultait la dimension formaliste de ces masses parallélépipédiques qui préfigurent, deux ans à l’avance, les recherches des sculpteurs minimalistes. C’est en effet à la forme de la Compression, c’est-à-dire à son rapport de proportions et à sa « peau » que va s’attacher César en mettant au point, à partir de 1961, la notion de Compression dirigée à laquelle appartient Ricard. Par le choix des matériaux qui composent la charge, leur nature, leur couleur et la connaissance du processus de compression, il parviendra en effet rapidement à prévoir les effets obtenus par la machine et à réintroduire dans un mécanisme, apparemment impersonnel, la conscience du créateur. Comme ces Compressions, issues de la découverte fortuite d’une presse américaine chez un ferrailleur de Gennevilliers où César se fournissait en déchets pour la réalisation de ses sculptures, les Expansions naîtront de la découverte d’un processus chimique expérimenté lors des essais de réalisation des empreintes.
Yves Klein (1928, Nice - 1962, Paris)
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Yves Klein, Monochrome bleu (IKB 3) 1960. Pigment pur et résine synthétique sur toile marouflée sur bois 199 x 153 cm.
« Le bleu n'a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs, elles, en ont. Ce sont des espaces pré-psychologiques… Toutes les couleurs amènent des associations d'idées concrètes… tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a après tout de plus abstrait dans la nature tangible et visible. »
La mise au point chimique de cette nuance, le bleu breveté par l'artiste sous le nom International Klein Blue, inaugure son « Epoca blu ». La variété de supports, de formats, de textures des quelque 194 monochromes réalisés par Klein de 1955 à 1962 permet de situer dans sa spécificité la toile IKB 3. Ses dimensions la font participer à la série des 15 monochromes IKB de « 2m x 1m50 », peints entre 1960 et 1961.
Par leurs dimensions inhabituelles, « à peine plus hautes que la moyenne des spectateurs et d'une largeur inférieure à l'envergure des bras », « ces toiles sont parmi les peintures les plus plates jamais réalisées ». Klein a recourt ici à un procédé qui opère par envahissement et captation tactile du regard. Le bleu d'IKB 3 atteint à un degré de pulvérulence pigmentaire à la fois compact et sensible au moindre souffle : il vire à des phosphorescences violacées et matérialise la « couleur de l'espace-même », que seul pourra concurrencer « le vide ».
La plupart de ces textes sont extraits ou rédigés à partir des ouvrages "La Collection", Musée national d’art moderne, Ed. du Centre Pompidou, Paris, 1987.

vendredi 3 novembre 2006

La Naissance de L’art Abstrait

Une invention du 20e siècle !!
Au cours de la deuxième décennie du vingtième siècle, un tournant radical et déterminant s’opère en peinture, l’invention de l’abstraction. Certes, depuis la nuit des temps, des formes non figuratives ont été utilisées au sein de programmes décoratifs, par exemple les grecques ornant les terres cuites de l’Antiquité, les arabesques des ferronneries baroques ou les volutes de l’Art Nouveau. Mais ces motifs étaient subordonnés à des finalités extérieures, comme l’embellissement d’un lieu ou d’un objet. La démarche qui caractérise les maîtres de l’abstraction du début du 20e siècle consiste à proposer, purement et simplement, une "image abstraite". Ces images révèlent l’existence de réalités jusqu’alors invisibles et inconnues, que chaque artiste détermine à sa façon, selon ses propres convictions, son parcours et sa culture, de l’art populaire aux théories les plus spéculatives. Chacun des quatre artistes pionniers de l’abstraction, Frantisek Kupka, Vassily Kandinsky, Kasimir Malevitch et Piet Mondrian, aboutit ainsi à sa propre formulation de l’abstraction, indépendamment des autres.
Ils ont néanmoins franchi le seuil de l’abstraction à peu près au même moment, entre 1911 et 1917, simultanéité qui peut s’expliquer par des préoccupations communes. Ils avaient tous une pratique spirituelle ou ésotérique. Ils étaient aussi, pour certains d’entre eux, très attachés à la musique, le moins imitatif de tous les arts, qu’ils ont parfois pris comme modèle. Et, plus généralement, ils travaillaient dans un contexte culturel, en particulier scientifique avec l’apparition de la physique quantique et de la théorie de la relativité, où la notion de réalité devenait problématique. Comme le remarquait Paul Valéry à cette époque, "Ni la matière, ni l’espace, ni le temps ne sont depuis vingt ans ce qu’ils étaient depuis toujours". Dans ce contexte culturel et scientifique du début du 20e siècle, la réalité est moins ce que l’on perçoit à l’aide des cinq sens qu’une entité que l’on approche par des expériences de pensée. Les inventeurs de l’abstraction proposent une nouvelle forme de peinture en adéquation avec cette conception du monde.
Vassily Kandinsky
Moscou (1866) – Neuilly-sur-Seine (1944)
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Sans titre (Aquarelle) 1910 où 1913
Mine de plomb, aquarelle et encre de Chine
49,6 x 64,8 cm
© ADAGP
Longtemps considérée comme la première œuvre abstraite de l’histoire de la peinture, puisqu’elle est signée et datée de 1910 par Kandinsky, avec au dos l’inscription "aquarelle abstraite", cette aquarelle, estime t-on aujourd’hui, serait plutôt une esquisse pour une huile sur toile, Composition VII, achevée à l’automne 1913.

mardi 17 octobre 2006

Prise de Bec par Natacha Ricque

Cette petite nouvelle sculpture de Natacha Ricque est une illustration sans prétention (pourquoi se prendre au sérieux ?) des dilemmes intérieurs propres à chacun d'entre nous, de nos luttes profondes où le bien et le mal se côtoient et se toisent, où le masculin et le féminin badinent sans retenue, où le conscient et l'inconscient jouent à cache-cache. Comme souvent dans son travail, les individus prennent mystérieusement un caractère animal. L'univers de la volaille est venu naturellement au bout de ses doigts sans doute en raison de l'aspect à la fois guerrier et ridicule de la physionomie du poulet ! Une façon de se regarder, de nous regarder en reculant de plusieurs pas, et de rire de soi, de nous...
Terre cuite, patine pigments et gomme laque
dimension Hauteur 60cm largeur 40 cm.
Le site Web de Natacha : http://natacha.ricque.free.fr/

jeudi 5 octobre 2006

Le langage du corps

Le nu est une forme d’art qui représente un corps nu, c’est entendu, mais ce corps nu est toujours remodelé, et reconstruit par la vision de l’artiste. Même si cette interprétation artistique varie dans le temps et dans l’espace, elle s’attache à inventer un corps humain exprimant un idéal, en conformité avec des exigences esthétiques et morales. Pour moi, le corps est un paysage extraordianaire sans cesse en évolution dont le pouvoir émotionnel et spirituel va au-delà de la réalité que nous percevons. Il y a 2 ans, quand j’ai peins mon premier nu, j'ai été un peu influencée par les arts des civilisations primitives, j'ai travaille sur la constance des formes essentielles du corps comme la sexualité, la fécondité : sein, ventre, ou le fœtus par exemple. Des corps brut, sans visage, prudence de ma part pour esquiver le caractère et les sentiments ? Non, ce que vous devriez voir, c'est l'existance d'un principe commum entre la nature et le corps humain.
je vous invite à découvrir mes "Nus" à travers cette vidéo, sur une mélodie "Ma lumière/Luz" interprété par Dan Inger.


vendredi 22 septembre 2006

Georges Braque à la naissance du Cubisme

Georges Braque (1882-1963)
"Ceux qui vont de l'avant tournent le dos aux suiveurs" Cette pensée de Georges braque reflète le génie créateur de cet immense artiste qui n'a cessé d'inventer tout au long de sa carrière Dans ses systèmes de natures mortes, il n'a cessé de varier les objets peints au degré des plus riches et des plus savantes architectures comme dans ses monumentales figures des années 30. Sage il est lorsqu'il proclame "Le progrès en art ne consiste pas à étendre ses limites, mais à les mieux connaître".
Georges Braque à la naissance du Cubisme !
Il découpe la nature en cylindres , en sphères, en cônes, en prismes aussi et en " petits cubes ", Le mot en tout cas, est employé par Henri Matisse, membre du Salon d'Automne, dont le Jury refusa la série de paysages peints par Braque à l'Estaque pendant l'été 1908.

Braque et Picasso

De formation et de tempérament opposés, Braque et Picasso ont mené un dialogue sans égal dans l’histoire de l’art. C’est par ces deux expériences dialectiquement conjuguées de 1908 à 1914 que passe la connaissance de leur œuvre respectif. Avec Picasso, qu’il fréquente de plus en plus, il constate qu’à travers leurs deux recherches parallèles se définit un même projet ; ils décident alors de mettre en commun leurs expériences. De cette communauté, il faut retenir ce que la contribution de Braque a d’essentiel. Le premier, il introduit la lettre d’imprimerie dans la peinture. Le premier, encore, il a recours au peigne à peindre le faux bois et à la technique du faux marbre dans la peinture, comme il ajoutera du sable, de la sciure ou de la limaille de fer à la matière picturale. Ces inventions sont considérables en ce qu’elles désacralisent le «faire» de l’artiste et renversent fondamentalement le rapport à la réalité comme modèle, en mettant un terme au primat du rendu illusionniste.

Au sommet d'une laborieuse et glorieuse carrière , certains ont dit de lui que son oeuvre et son élégante personne étaient une manifestation du Miracle français. Dans son oraison Funebres, qui se tiendra au louvre en Septembre 1963, André Malraux exprimera son admiration pour Braque en s'exclamant: « il y a une part de l'honneur de la France qui s'appelle Braque, parce que l'honneur d'un pays est fait aussi de ce qu'il donne au monde ».

dimanche 17 septembre 2006

Un oiseau sur la branche !!






















L'Ara me regarde tout béat ! Voulait-il parler de la Lune qui disparaissait à ce moment là ?

jeudi 7 septembre 2006

Le Vent Au Pays des Couleurs

Par un jour d’automne, le vent soufflait si fort, qu’il dévastait tout sur son passage, mais le vent n’avait d’autre intention que de raconter ses histoires.
Un jour, sûrement le plus froid de tous, le vent raconta l’histoire du pays des couleurs.
Ecoutez ce que le vent raconta :
Il était une fois, dans un pays lointain, un royaume qui baignait dans une grande tristesse car tout ce qui l'entourait étaient blancs et noirs.
Ce jour jour là, tandis que le vent passait au dessus d'une grande forêt noire, il entendit un grand cri :
- Au secours ! au secours ! aidez nous ! dit un petit sapin en versant une larme qui glissa le long de son tronc.
Le vent passa tout à côté du petit sapin pour le contempler. Ensuite, il souffla plus fort et dit :
- Allons, allons ! Pourquoi pleures-tu ?
- Le sorcier nous a envouté, par ses pouvoirs maléfiques il a fait disparaître toutes les couleurs du royaume en détournant les pouvoirs magiques de la nature, dit le petit sapin. [...]
Le Vent au Pays des couleurs est la première histoire que j'ai écrite, une histoire gentiment colorée pour les 3-6 ans. Depuis longtemps, j'avais très envie de croiser mes deux passions : les couleurs et la magie des mots. J'aime les histoires où lon pourra puiser ce que l'on veut et pourquoi pas un petit message à méditer ...
En attendant, je vous invite à découvrir la chanson de l'histoire «Au pays des Couleurs». Un morceau inédit, composé et interprété par mon ami Dan.

L'animation en version Flash Player en suivant ce lien :

Une version de l'animation plus compressée en format vidéo sur le lecteur ci-dessous :


Soufle vent, soufle ... Colorie les jolies fleurs ... De mille et une couleurs
Soufle vent, soufle ... Disperse dans le ciel ...Un bel arc-en-ciel
Soufle vent, soufle ... Disperse dans les airs ... Des couleurs extraordinaires...

mardi 5 septembre 2006

Un îlot de lumière flottant dans l'obscurité...

Quand le corps de la femme prend forme sur la toile, il s’offre à tous pour qu’ils s’en nourrissent... Est-il, dès lors, rien de plus troublant que d’observer ces courbes qui viennent se disposer sur la toile ?? Le vide devient une substance, comme l’inquiétude devient une évidence. Il invite l’œil à reconnaître ce que l’homme ne peut ignorer !!

dimanche 3 septembre 2006

Recherche Artistes plasticiens pour perfomance ...
















Le groupe SPOKnALMA (Alternative/Rock) Recherche des Artistes plasticiens pour performance picturale pendant leur concert ( date et lieu à définir). Les oeuvres pourront être vendues à la fin du concert !
Les Artistes qui souhaitent participer à ce projet devront envoyer dans un premier temps une ou deux photos de leurs oeuvres avec descriptif de la technique utilisée et coordonnée de l'artiste par courriel à l'adresse suivante : amargem@hotmail.com
Pour toute information concernant le groupe SPOKnALMA : http://www.myspace.com/spokalma

lundi 28 août 2006

La poupée Kiwanis

Une opération de grande envergure au profit de tous les enfants devant être hospitalisés ou séjourner dans un centre de soins... Il s'agit de leur offrir une poupée de coton destinée à les rassurer, permettant au personnel hospitalier et médecins de leur expliquer ce que l'on va leur faire, mais aussi au psychologues de résoudre les cas d'enfants refermés sur euxmême. La poupée peut aussi servir de jouet pour les enfants... Cette poupée s'appelle : "poupée Kiwanis".
L’organisation souhaiterait recevoir de la part de chaque artiste ou artisan, une (ou plusieurs) oeuvre(s) réalisée(s) sur le thème de la Poupée Kiwanis.
Les réalisations peuvent être faites dans toutes les matières pour autant qu’elle gardent comme thème l’esprit du projet.
Il pourrait s’agir de la décoration de la poupée elle même, mais encore d’une réalisation dans le domaine de celles que réalise habituellement l’artiste ou l’artisan.
Il pourrait s’agir d’une toile, d’une aquarelle, d’une peinture sur soie, d’un dessin, d’un pastel, d’une sculpture sur bois, sur pierre, en terre, d’un bronze, de patchwork, de broderie, de collage et bien d’autres encore…
Il peut aussi s’agir d’une poupée décorée, d’une poupée dédicacée par des personnalités connues : des chanteurs, des sportifs (pilotes de F1, de Rallye, joueurs de Foot)…
Ces oeuvres sont destinées à être montrées lors d’une grande exposition, puis vendues au profit de l’opération pour acheter les poupées kiwaniennes et les offrir aux enfants. Les oeuvres pourront servir à la réalisation d’une affiche ou de cartes postales.
L’exposition pourrait aussi contribuer à faire connaître les artistes moins connus.
Un calendrier sera réalisé à partir de reproductions d’oeuvres sélectionnées et vendu au profit du projet.
Si vous souhaitez participer au projet "Poupée Kiwanis", vous pouvez télécharger le "dossier Artiste" directement à l'adresse suivante :
Pour plus d'infos sur la Fondation "Kiwanis Belgique Luxembourg" :

vendredi 25 août 2006

Natacha Ricque, une sculptrice de Talent !

















Pour Natacha, sculpter, modeler est une passion. Elle met en scène des personnages de la vie de tous les jours avec beaucoup de poésie et de tendresse... Aucune de ses créations ne me laisse indifférente. Ses sculptures évoquent souvent toute une histoire, réelle ou imaginaire. Deux mondes différents qui se complètent, l'insouciance et la naïveté du monde de l'enfance, la profondeur et l'inténsité du monde adulte. Natacha Ricque joue avec les émotions de la vie et c'est ce qui donne une âme à ses sculptures.





















Le site Web de Natacha : http://natacha.ricque.free.fr

mercredi 23 août 2006

Jean-Honoré Fragonard


















La Liseuse (1772)

Jean Honoré Fragonard est né à Grasse en 1732 dans une famille modeste. Il quitte sa ville natale à l'âge de six ans, pour s'installer avec sa famille à Paris, où se déroulera la plus grande partie de sa carrière. Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et, après avoir quelque temps travaillé avec Chardin , il entre, à l'âge de 14 ans, dans l'atelier de Boucher. En 1752, il est lauréat du grand prix de peinture et entre à l'école royale des élèves protégés, dirigée par Carle Van Loo, puis il part pour l'Académie de France à Rome.
Il se distingua d'abord dans le genre sérieux, et donna en 1765 son tableau de Corésus et Callirhoé, qui fut justement admiré et qui le fit recevoir à l'Académie; mais désespérant d'atteindre au premier rang dans ce genre, il le quitta pour le genre érotique, dans lequel il obtint le plus grand succès, il devint bientôt le peintre à la mode, et amassa une grande fortune que la Révolution Française lui fit perdre. Il fut nommé l'un des conservateurs du Musée du Louvre par l'Assemblée Nationale.
En 1805, Fragonard est expulsé du Louvre par décret impérial. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais Royal. L'année suivante, le 22 août, il décède, apparemment terrassé par une congestion cérébrale.
Jean Honoré Fragonard, «le peintre de la douceur de vivre», «le poète de l'amour et de la nature», l'un des derniers représentants de la peinture rococo, arrivée au point extrême de son évolution.
A l'occasion du bicentenaire de la mort de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), une exposition « Fragonard peintre de Grasse » se tiendra à Grasse du 1er juillet au 30 septembre 2006 à la Villa-Musée Fragonard et au Musée d'Art et d'Histoire de Provence.

La ville de Provence aux mille senteurs !















Grasse, la ville de Provence aux mille senteurs

Comme beaucoup me voilà de retour après 2 semaines passées à Grasse. Ce petit coin de Provence paré des couleurs du Sud domine de vastes plaines parfumées par les roses, les jasmins et les oliviers, dont la ville tire son renom.

Les parfumeries sont une étape incontournable dans la visite de Grasse. Trois d'entre elles, Fragonard, Galimard et Molinard ouvrent leurs portes au public et proposent des visites guidées gratuites afin d'expliquer les procédés de fabrication du parfum. Il y est possible de créer soi-même son parfum ou son eau de toilette et de participer à toute les étapes de sa fabrication allant du ramassage de fleurs à la mise en flacon du parfum.

C'était super... au début du mois d'Août, Grasse fête le Jasmin. La ville est à cette occasion inondée de fleurs. Sur les chars conduits par la Reine et ses dauphines, la fête s'anime de fanfares, de groupes folkloriques venus de régions de France et d'Europe, tandis qu'on lance aux spectateurs fleurs et jets d'eau de jasmin.
Bref... 2 semaines de bonheur, et me voilà prête à reprendre l'année !!

vendredi 28 juillet 2006

Vive les vacances !

Dans quelques jours, je pars en vacances ... c’est une période bénie où je profite le plus possible de ma famille, de mes amis (es). Les vacances c’est aussi du temps dédié à la sieste pour se ressourcer !! Si, si ... sous une tonnelle, c’est magique !

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter également de très bonnes vacances ! Sur ces belles paroles de Dan « Vers Ailleurs » qui m'ont inspiré pour ce montage vidéo.



Dan Inger « Vers Ailleurs »


Bisous à tous et à très vite :-))

mercredi 26 juillet 2006

La Saudade

Des souvenirs d'enfance... des pâtés de sables... rien que du bonheur !!


Dan Inger - La Saudade

Dan & Anaïs

Nos vies sont irisées de couleurs, d’émotions, de sentiments, de poésies, et de mélodies. Lorsque ma vie manque de couleurs, je corrige ce manque en prenant mes pinceaux et quand elle manque de poésie, je prends ma plume... Et Lorsque mes paroles « Nunca fui um Anjo » croisent un compositeur c’est l’occasion d’une rencontre surprenante entre mots et musique qui donne ce superbe duo : Dan Inger & Anaïs Maingot



Extrait de l'émission de télévision « Portugal no Coração » retransmis dans le monde par la RTP International, le 4 Mars 2006 en direct des salons de l'hôtel de ville de Paris.

mardi 25 juillet 2006

La Pensée du Jour !

Une amie m’envoie régulièrement par email une pensée du jour, comme elle dit : pour bien démarrer la journée ! La pensée du jour que j’ai reçue aujourd’hui, m’a fait sourire... Faut-il vraiment être un grand "Maître Spirituel" pour arriver à ce genre de conclusion ?
"Aimer et être aimé, donner de l’amour et en recevoir, voilà ce dont les humains ont le plus besoin. Et la vérité, c’est qu’ils ont encore plus besoin d’aimer que d’être aimés. L’amour est le seul qui soit capable de nous vivifier, de nous inspirer, il est la plus grande source de bénédictions. C’est pourquoi n’empêchez jamais votre cœur d’aimer. Aimez sans arrêt, toute la création, toutes les créatures, mais en cherchant toujours la meilleure expression à donner à votre amour. Maintenant, bien sûr, vous devez aussi vous montrer prudent. Si vous exposez trop votre amour, vous courez le risque qu’on abuse de vous. Donc là, c’est la sagesse qui doit venir dire son mot. Elle vous apprendra comment faire preuve de réserve sans pour autant étouffer votre amour, sinon, c’est vous qui mourrez. Oui, il vaut mieux, le plus souvent, ne pas montrer votre amour, mais le garder intérieurement afin qu’il fasse son travail." Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) Maître Spirituel français d’origine Bulgare, vint en France en 1937 où il donna l’essentiel de son enseignement.

Le Musée du Quai de Branly

Le Musée du quai Branly a ouvert ses portes au public le 23 juin 2006. Ce musée, qui servira aussi de centre de recherche interdisciplinaire, est dédié aux Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Le bâtiment, dessiné par l’architecte Jean Nouvel, auteur également de deux autres institutions parisiennes remarquables, l’Institut du Monde Arabe et la Fondation Cartier, s’accompagne d’un mur végétal, conçu par Patrick Blanc et composé de 150 espèces venues du monde entier.
Côté architecture : Onze ans de maturation du projet, cinq ans de travaux, pour construire un bâtiment de 40 600 m2, sur 25 100 m2 de terrain, qui renferme 300 000 objets dans ce nouveau musée dédié aux arts d'Afrique, d'Asie, d'Amérique et d'Océanie, que l'on n'ose plus appeler "premiers" ou "primitifs", et qui sont rentrés il y a six ans dans le paysage muséal français grâce à l'ouverture du Pavillon des Sessions au Louvre en 2000.

lundi 17 juillet 2006

Un Poète ... Une Guitare !

Quand les mots trouvent l’accord parfait pour jouer avec les cordes de sa guitare... Quand le Blues est tellement expressif qu’il est impossible de lui rester indifférent... C’est Dan Inger sur scène !!

dimanche 16 juillet 2006

Le Voyage ...

Ma barque paraît si petite, plantée au milieu d’un immense océan, qui s’étend à l’infini... Ciel ! Que la Lune est belle, mystérieuse reine des nuits, qui reflète dans l’eau et éclaire le voyageur. Combien de regards se sont posés sur elle. Combien de voyageurs a-t-elle guidé. Combien de peintres a-t-elle inspiré... et moi aussi !
Une nuit, je fis ce voyage à bord de ma petite barque, bercée par les flots et les courants au milieu de l'océan. Détournée au gré du vent vers de nouveaux horizons, elle me porta sur les eaux paisibles qui m’apaisèrent et me réconfortèrent.
Contemplez cette belle constellation ! Le voyage en sera plus beau et vos nuits plus lumineuses...

samedi 15 juillet 2006

Oasis de Paix


















«On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.» Antoine de St Exupery

mardi 11 juillet 2006

Madame la Lune ...

Voici un aperçu de mes dernières créations, après tant de mois, j'ai eu envie de renouer avec mes paysages de pleines lunes, de coucher de soleil... J'aime ces coups de pinceaux qui font désormais partie de mon destin, de ma vie, de ma créativité…

«Entre Ciel et Mer»

«Soleil d'Afrique»